Michel Drucker a demandé à ses médecins de mettre fin à ses jours, un grand rebond partagé aujourd'hui

 

Absent du petit écran depuis des longs mois pour soigner des problèmes de santé, Michel Drucker a décidé de parler de cette épreuve gênante, dans son livre Ça ira mieux demain. 

Dans ce livre distribué vers la fin du mois d'avril, l'animateur fondamental de France 2 raconte sa «tentative de battre la montre» pour se remettre de cette période où il était proche de la mort. 

Présent ce jeudi au niveau de Touche pas à mon poste, l'animateur de Vivement Dimanche a évoqué de façon frappante, sa peur d’être trop diminué par les opérations pour reprendre son travail.

Une telle crainte qu'il s'est même à ses médecins, de le débrancher si son opération n’était pas réussie.

"Débranchez-moi.Hors de question que je puisse me réveiller avec des handicaps. Avec une aphasie, un tremblement ... comme je ne pourrai plus jamais pratiquer mon métier, alors ce n'est plus   la peine.

 Vous me débranchez. Je préfère mourir que de me réveiller sans avoir la possibilité de pratiquer mon métier », écrit-il ailleurs dans son livre.

 «Il n'y a pas l'opération sans aléas, et une opération comme la mienne était immense (...) Le protocole c’est ça, le médecin vient vous voir et vous demande: 'si ça tourne mal, on avertit qui, On va prendre un gros risque avec cette opération’. J'ai dit: «Vous dites à ma femme, mais vous me débranchez’», a-t-il dit, ajoutant qu'il y avait un danger, qu'il puisse se retrouver avec une jambe prothétique.

"Je suis un miraculeux, c'est ce que disent les spécialistes. puisque Je pensais que c'était fini. J'ai réfléchi à beaucoup de choses, je regardais évidemment beaucoup la télé. Mais c’est très étrange (...) avec la morphine, et les antidouleurs, on est dans des délires (…) J’ai revu passer beaucoup de choses de ma vie et je me disais après tout... Je n’ai pas été élevé dans la tradition religieuse, je ne suis pas croyant.

S’il y a une vie après la vie, je me disais qu’une autre vie allait commencer.