Décès de Daniel Cordier à l'âge de 100 ans, ancien résistant et secrétaire de Jean Moulin

l'ancien résistant durant la Seconde Guerre mondiale, Daniel Cordier, ainsi employé pour assister Jean Moulin en 1942,  Daniel Cordier est disparait à 100 ans le vendredi 20 novembre.

Il était l'un des deux derniers partenaires de la Libération encore en vie.

Secrétaire de Jean Moulin pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut par la suite un marchand d’art reconnu.

 

Après sa disparition et celle de Pierre Simonet de 99 ans d'âge, vers le début du mois de novembre, il n'y a qu'un seul copain de la Libération encore en vie, sur les 1038 reconnus par le général de Gaulle, en France libre pendant l'occupation allemande.

 Il s'agit de l'ancien ministre Hubert Germain, âgé de plus de cent ans.

Mis au monde le 10 août 1920, Daniel Cordier, un jeune Bordelais dissident et monarchiste mauricien, rejoint la France libre vers la fin des années 1940 à Londres. 

Je suis l'enfant de la guerre de 1914. Mon adolescence est un repère pour les décès et les affaiblis.

1940, quand la France a perdu la guerre qu'elle avait gagnée vingt ans plus tôt, c'était déplorable pour moi ».

dit-il en juin 2018.

Déposé en France en 1942 près de Montluçon, il fut employé comme secrétaire par Jean Moulin à Lyon, et resta dans l'administration de ce personnage de la résistance, jusqu'à la prise du dernier en juin 1943.

Au moment de son retour en France, rien ne lui était plus inconnu que l'âme des vétérans, béret sur la tête et cornet dans la bouche.

"Je n'ai fait d'autre accomplissement que de rester libre."

A l'occasion de son 100e anniversaire, le 20 août, Emmanuel Macron l'a appelé lui exprimant sa gratitude pour le modèle donné, pendant et après la guerre. 

"Au moment où la France était en danger, lui et ses amis ont relevé tous les défis, avec pour objectif que la France reste la France. 

Nous leur devons notre chance et notre honneur", a fait remarquer vendredi le chef de l'Etat, qui a déclaré la tenue d'un hommage national.

Il est prévu que  que le dernier des Compagnons qui décédera soit inhumé au Mont-Valérien, qui fut le principal lieu d'exécution des guerriers de l'opposition, et des prisonniers par les forces armées allemandes, pendant la Seconde Guerre mondiale.