Françoise Hardy : son appel à l'aide, le véritable cri du cœur de la chanteuse
C'est un appel à l'aide, Un véritable cri du cœur. Françoise Hardy se confie sur RTL le 30 mars 2021.
L'artiste de 77 ans, affaiblie depuis plusieurs années, notamment d'un cancer du larynx, évoque ouvertement son désir d'avoir recours à l'euthanasie face un endurant qu'elle dépeint comme horrible le plus souvent.
C'est un sujet qui lui tient à cœur depuis longtemps. En 2008, dans son récit de vie, elle a déjà fait référence à la façon dont sa mère avait eu recours à l'euthanasie. À l'époque, interrogée par Le Parisien, elle s'est présentée comme «une alliée de l'euthanasie depuis très longtemps».
Après treize ans, sa position n'a pas changé. «À partir d'un moment précis où il y a beaucoup trop de souffrance et où il n'y a aucun espoir, il faut abréger les souffrances. C'est la moindre des choses, C'est humain.
Ma mère a eu la maladie de Charcot qui est totalement angoissante. Ma mère a pu, avec ma complicité, se faire euthanasier. De savoir que son médecin pourrait l'aider et faire en sorte qu'elle soit euthanasiée quand elle ne voudrait plus continuer à vivre cette horrible maladie. Ça a été un confort extraordinaire.
La France devrait faire de même, Nous devrions faire cette loi . "
Mais c'est désormais aussi pour elle-même que Françoise Hardy milite. « Pour m'alimenter, ça prend 6 heures par jour. Le reste du temps, je réponds aux e-mails, je fais des soins médicaux importants, je suis complètement asséchée de partout à cause des rayons. Ils m'ont traversé 45 fois la tête. Ils ont brûlé mes glandes salivaires », confie ainsi l'artiste qui évoque une souffrance « cauchemardesque ».
Pourrait-elle demander de l'aide pour mourir, questionne RTL. « Bien sûr, sauf qu'on n'en trouve pas », regrette Françoise Hardy. Interrogée par Paris Match, elle a récemment confié qu'à cause des rayons et de l'immunothérapie, elle ne pourrait « jamais rechanter ».
Mercredi 24 mars, Thomas Dutronc, l'enfant de Françoise Hardy, a dévoilé sur France 2 entendre sa mère parler de l'euthanasie depuis « toujours ».
En ce qui le concerne, elle serait dans « une légère dépression » et aurait tendance à se lancer « trop vite » dans les démarches de l'euthanasie.
«Au moment où elle avait des problèmes ces derniers temps, elle disait “bon là, c'est terminé !” Mais moi, j'étais là pour dire “attends !” », souligne ainsi le musicien.
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