Anne-Laure Bonnet, son témoignage fort : On m'a demandé de maigrir, et de mettre des décolletés

 

La bataille des journalistes sportives a été mis en lumière.
Dimanche 21 mars, Canal + a dévoilé un récit fort intitulé Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste.  

Celui-ci est créé par la journaliste Marie Portolano, met en avant les  sexistes présentes, dans le monde du journalisme sportif.

Au total, elles sont vingt à avoir accepté de prendre la parole, avec leurs visages révélés, pour dénoncer et raconter leur propre expérience au sein de ce milieu, où la femme peine à trouver sa place.

Sur l'arrangement de C à vous, lundi 22 mars,  la journaliste Anne-Laure Bonnet, a souhaité aborder à son tour, dénoncer le sexisme encore trop présent dans le reportage sportif. 

Elle a tout à fait travaillé pour BeIN Sports, et Téléfoott.

Il n'y a aucune raison que le sport reste un bastion masculin, où on garde un esprit de vestiaire dans une rédaction !", a-t-elle lâché.

Après avoir raconté "l'effroyable souvenir" d'un shooting photo, réalisé pour un hebdomadaire français. qui mettait en avant les journalistes des jeux, et au cours desquels elle devait porter une robe. 

Il envoyait un texto à l'un de mes collègues en disait : 'Tu as vu le décolleté d'Anne-Laure ? Tu vas passer un bon moment'. (...) J'en ai parlé à la rédaction mais on m'a dit que c'était normal, que c'était pour rigoler. Mais ce n'est pas drôle, car ça arrive une, deux et trois fois, il semble que Votre directeur vous voit comme la gonzesse.

en effet, La journaliste a précisé qu'elle avait effectivement reçu quelques demandes inconvenantes. 

Comme ces fois où on lui a demandé de mettre des décolletés, ou bien de maigrir pour mieux plaire.

 "Cela m'est arrivé quand je travaillais pour TF1, en F1. 

On m'a dit: 'Si tu ne maigris pas, on t'enlève de l'antenne'. 

okey, d'accord, je parle cinq langues, n'est-ce pas utile en Formule 1? Non, il vaut mieux être un peu plus jolie, plus souriante, et plus sympa avec la direction", a-t-elle raconté. 

 C'est à 42 ans qu'Anne-Laure Bonnet, a choisi de se lever contre cette situation.